Saltimbanque
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Un jour ma route a croisé celle d’un saltimbanque,
Un masque qui rit et qui mime les pleurs.
Une aura se dégageait de lui,
Toujours là, drôle et juste.
Puis un jour, il a levé le rideau pour moi,
Découvrant un cœur enchaîné par les guerres de la vie.
Alors je me suis approchée,
A deux, aurions-nous pu briser ces chaînes ?
Mais je n’avais pas vu,
Prisonnier de ses démons et fantômes,
Tyrans, qui ont resserré leur étreinte,
Et réveillaient des souffrances qui l’habitent à jamais.
Vaincu, il a refermé le rideau, et m’a balayé.
Le spectacle continue, la vie est sa scène.
Mais le saltimbanque, autiste de l’amour,
Est un masque qui pleure et qui mime le rire.